Publié dans Culture

Hemerson Andrianetrazafy - Du sang neuf sur le livre « La peinture malgache » 

Publié le vendredi, 13 décembre 2024

Un événement important va marquer l'histoire de l'art à Madagascar. Il s’agit de la réédition de l'ouvrage « La peinture malgache », une sorte de construction de notre identité picturale, réalisée par l'historien de l'art Hemerson Andrianetrazafy. Publié aux éditions Foi et Justice, ce livre est considéré comme le premier écrit sur l'histoire de l'art et de la peinture à Madagascar. Epuisé depuis sa première sortie en 1991, il sera de nouveau disponible dans les librairies d'Antananarivo, répondant ainsi à une demande croissante. 

 

L'ouvrage, qui s'étend sur près de 200 pages, a connu un processus de création complexe. Hemerson Andrianetrazafy a partagé lors d'une conférence à Hakanto Contemporary que ce projet, qu'il avait initialement espéré terminer en trois mois, a finalement pris plus d'un an. « Il a fallu ajouter un chapitre pour intégrer de nouvelles données, explorer d'autres collections pour enrichir le récit et réajuster la rédaction avec une rigueur accrue », a-t-il soutenu. Cette rigueur a été en partie assurée par un comité scientifique composé de Rafolo Andrianaivoarivony, Bako Rasoarifetra et Faranirina Rajaonah. Ce dernier a souligné l'importance de leur rôle. « Nous avons veillé à ce que l’ouvrage réponde aux exigences scientifiques requises », a-t-il déclaré. 

L'origine de « La peinture malgache » remonte à la conviction du père Sylvain Urfer, qui a encouragé Hemerson Andrianetrazafy à transformer son mémoire soutenu en 1989 en un livre. Cette œuvre unique et pionnière a d'abord été publiée en 1991, puis enrichie et rééditée cette année grâce au soutien du Fonds Yavarhoussen. Avec cette réédition, « La peinture malgache » s'affirme non seulement comme un document essentiel pour les amateurs d'art, mais également comme un témoignage de l'évolution de l'identité picturale malgache. Les lecteurs peuvent ainsi se plonger dans un univers riche et diversifié, témoignant de la créativité et de la culture de Madagascar. Cette réédition est, sans conteste, un pas significatif vers la reconnaissance et la valorisation de l'art malagasy.

 

Si.R

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff